« Comme Rodin ou Carpeaux dont il partage le métier et fructifie l'héritage, GUY LE PERSE explore le corps humain, sujet primordial, réservoir inépuisable de formes. La primauté de la figure humaine dans son œuvre mesure et démesure à l'envie le tragique humain, la souffrance de l'individu. LE PERSE déchiffre les attitudes et les gestes les plus libres du corps pour inscrire dans la chair de bronze les passions, les tourments de l'Homme. Pas de chronique de la la Comédie Humaine mais l'esquisse, toujours reprise, d'une Divine Comédie.
LE PERSE interroge l'Être et Partage sa quête par toutes les voies de l'expression plastique - sculpture, peinture, dessin, gravure - avec maîtrise, la liberté de vocabulaire, qui sied aux véritables témoins du Sensible, Paroxysme de l'intime et du dépassement, chaque œuvre de LE PERSE stigmatise notre désarroi, porte notre regard là où il veut, au-delà de nous-mêmes.»
Né en 1953 à Roubaix, Guy LE PERSE entre à dix sept ans à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles de Roubaix.
1975, poursuit une formation de graveur avec Auguste-Jean GAUDIN, à l'École des Beaux-Arts de Douai
1977 à 1998, illustrateur Free Lance, ne cessant de pratiquer la sculpteur et la gravure, il est également durant cette période professeur aux Beaux-Arts de Lille, à l'École d'Art de Douai et chargé de cours à la SUP DE CRE.
Réalise plus de 3000 visuels publicitaires nationaux ou internationaux, une cinquantaine de couvertures de roman (Bernard Clavel, Jean Dutour, Gilbert Cesbron, Reinhold Messner, Paul Scoot, Totey L-Hayden...), plusieurs centaines de Rough et de Story Board.
1987 à 1991, il est directeur artistique d'agence de communication à Lille
1996, réalise 70 illustrations destinées à illustrer l'agenda du Conseil Régional du Nord / Pas-de-Calais
1998, illustre, conçoit et réalise pour commémorer les 200 ans de la Maison GUERLAIN, un carnet de voyage dans le temps, qui sera édité en série limitée.
Depuis, Guy LE PERSE se consacre exclusivement à la sculpture et à la gravure.
Si certaines de ses oeuvres traitent des mythes, depuis plusieurs années il se consacre à un gigantesque projet inspiré de la Divine Comédie de Dante.
Rejetant tous les concepts intellectuels gratuits, l'homme est au centre de sa création : ses passions, ses angoisses, ses interrogations. Dans le plus pur esprit traditionnel, il ne rejette pas le passé, bien au contraire, il vénère ses maîtres, s'en inspire et s'il réactualise la forme il n'en dénature pas le fond dans ce qu'il a de plus essentiel.